Fibromyalgie Association Normandie ( FAN )
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Recherches scientifiques
Depuis quelques années, la recherche concernant la Fibromyalgie progresse.
Il a été démontré que c’était une maladie « réelle » non psycho-somatique et bien une maladie lié à
un dysfonctionnement dusystème nerveux autonome
et d’un dysfonctionnement du contrôle des douleurs.
En 2006, les progrès techniques ont permis de mettre en évidence des anomalies chez les Fibromyalgiques, en particulier grâce à l’IRM fonctionnelle du cerveau qui permet d’étudier l’activité cérébrale dans les régions impliquées dans la douleur. Par rapport à des sujets témoins sains, il existe chez ces patients une anomalie dans l’interprétation que fait le cerveau du message douloureux, comme si ce dernier l’amplifiait de façon exagérée. Cependant, de nombreux travaux explorent aussi d’autres pistes telles que les aspects génétiques et hormonaux.
Plus récemment, en 2013, une équipe de chercheurs d’Albany, aux Etats-Unis, dirigée par les Dr. Frank Rice Phillip Albrecht, a identifié certaines altérations de notre corps qui seraient responsables de la Fibromyalgie. Lorsque notre température chute (hypothermie) ou qu’elle grimpe (hyperthermie), nous avons à l’intérieur du corps une sorte de thermostat, l’hypothalamus qui permet à notre corps de maintenir son équilibre. Quand nous utilisons nos muscles, particulièrement au niveau des mains et des pieds, un autre thermostat appelé shunt arterio-veineux nous permet de garder une température stable. Ce shunt agit comme une soupape entre les artérioles ou les veines qui alimentent le corps en sang oxygéné pour permettre aux organes de bien fonctionner, et les veinules, qui emportent les déchets du sang.
Or, selon les chercheurs d’Albany, c’est un dysfonctionnement de ce shunt atério-veineux qui serait responsable des douleurs de la fibromyalgie. « Lorsque ce shunt est défectueux, les muscles et les tissus de la peau ne peuvent pas être nourris correctement et leurs déchets ne peuvent pas être évacués. Il en résulte une accumulation d'acide lactique dans les muscles et le tissu profond qui affecte le système musculaire et provoque les douleurs qui voyagent d’une partie à l’autre du corps » expliquent les médecins. « Ce dysfonctionnement du shunt envoie également des messages erronés à notre système nerveux central et les nerfs hypersensibilisés envoient à leur tour des signaux de douleur ».
Mais cela reste à ce jour, une piste parmi tant d'autres. A ce jour, ce ne sont que des hypothèses.